Après une explosion en 2023, le nombre d’actes antisémites recensés en France continue d’être très préoccupant : 1 570 en 2024. Il faut protéger nos compatriotes de confession juive du racisme !
Un attentat sur la synagogue de la Grande Motte, le viol antisémite d’une enfant de 12 ans à Courbevoie ou encore l’incendie de la synagogue de Rouen… L’année 2024 a été lourde d’actes d’une extrême violence à l’encontre de personnes ciblées parce qu’elles sont juives. C’est inédit depuis dix ans : 106 agressions physiques à caractère antisémite ont été dénombrées en 2024. Notre devoir est de garantir la protection de celles et ceux qui subissent des discriminations.
Les actes de violence portés vers des minorités ethniques ou religieuses sont intolérables. Or derrière ces atrocités se développe aussi un “racisme ordinaire” qui se répand dans la société. Les personnes juives en sont aussi victimes puisque les deux tiers des actes antisémites sont des propos et gestes menaçants (652 en 2024) ou des inscriptions (432). Ce sujet doit être adressé et nous portons toutes et tous une responsabilité pour combattre le fléau de l’antisémitisme.
“Les actes antisémites se produisent principalement dans la sphère privée (près de 35%) et sur la voie publique (22%). Les actes antisémites sont commis sur la quasi totalité du territoire (88 départements sur 101).” note le Service de Protection de Communauté Juive.

Source : mentionné plus haut, le SPCJ recense et décrit chaque année les violences antisémites en France.
Mais cette problématique se retrouve aussi dans les cours d’écoles. 192 actes antisémites commis dans le milieu scolaire et ayant fait l’objet d’une plainte ont été comptés en 2024. La moitié ayant lieu au collège.
“En octobre, le ministère de l’Éducation nationale {a publié} les chiffres des actes racistes et antisémites pendant l’année scolaire 2023-2024. Selon ce ministère, 1 670 actes à caractère antisémite sur un ensemble de 3 600 actes racistes et antisémites. En d’autres termes, près de la moitié des actes racistes signalés par les établissements sont dirigés contre des Juifs, alors qu’ils représentent moins de 1 % de la population.”
Ces chiffres, extrêmement préoccupants, ne doivent pas rester sans réponse. Comme lors de son précédent mandat, Eva Sas a fait le choix de rejoindre le groupe de travail transpartisan sur l’antisémitisme de l’Assemblée nationale. Elle espère ainsi pouvoir apporter des réponses collectives aux discriminations et violences qui brisent des vies et fracturent la nation.