Lancement de la mission sur le “Reste à vivre des classes moyennes”

La qualité des services publics et l’explosion des dépenses de logement sont les enjeux majeurs pour la majorité des ménages : voilà ce qui ressort des premières auditions de la mission d’information dont Eva Sas, Députée de la 8e circonscription de Paris, est co-rapporteure.

Cette semaine, elle rencontrait à l’Assemblée nationale l’Institut des Politiques publiques et l’Observatoire des inégalités venus apporter leur expertise sur la définition et les attentes des “classes moyennes” et de leur “reste à vivre”.

La commission des finances de l’Assemblée nationale a constitué le 31 janvier 2024 la mission d’information relative à l’impact des dispositifs fiscaux et sociaux sur le reste à vivre des travailleurs de la classe moyenne dont Mathieu Lefèvre (RE, Val-de-Marne) et Eva Sas (Ecolo-Nupes, Paris) sont les co-rapporteurs.

La mission d’information a pour objectif principal de recenser et évaluer les mécanismes budgétaires et fiscaux de soutien aux travailleurs de la classe moyenne. Il s’agit de comprendre et d’améliorer ces dispositifs qui ont un impact direct sur le niveau de vie des travailleurs de la classe moyenne en France.

L’une des premières étapes de la mission sera de définir clairement ce que constitue la classe moyenne. En s’appuyant sur des données économiques et sociologiques, la mission proposera une compréhension précise de cette catégorie sociale centrale.

Par la suite, la mission se concentrera sur l’analyse du « reste à vivre » de la classe moyenne en mettant en lumière sa composition selon les profils des ménages.

En outre, la mission évaluera les incitations budgétaires et fiscales au travail, en distinguant les dispositifs visant à augmenter le taux d’emploi de ceux visant à améliorer la rémunération des travailleurs, et étudiera les effets du salaire minimum de croissance (SMIC) sur le niveau des salaires en France. Des mesures telles que les baisses ou exonérations de cotisations sociales, la prime d’activité, la prime de partage de la valeur seront examinées, avec une attention particulière portée aux seuils d’éligibilité et à leur impact sur le choix entre travail et inactivité.

La mission s’engagera également dans l’examen des aides non directement liées à l’emploi à destination des classes moyennes (prestations familiales, aides au logement, etc.), ainsi que dans l’analyse de l’imposition de ces mêmes classes en s’intéressant principalement à l’impôt sur le revenu.

Le rapport final de la mission est attendu pour la fin du printemps 2024 et sera présenté devant la commission des finances. Des recommandations concrètes seront formulées afin d’améliorer les dispositifs existants sans entraîner de coûts supplémentaires pour les finances publiques et d’instruire la baisse d’impôts de 2 milliards d’euros prévue par la trajectoire budgétaire pluriannuelle.

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