10 milliards en moins pour les services publics, pourtant les solutions existent !

Vous pensiez qu’il nous fallait des moyens supplémentaires pour faire face au réchauffement climatique ? Qu’il fallait accompagner les publics fragiles dans leur transition environnementale, comme par exemple les agriculteurs ? Qu’il nous fallait trouver le moyen de rendre le train plus compétitif que l’avion ? Le gouvernement annonce 2 222 millions d’euros de baisse des budgets pour la mission “Ecologie, développement et mobilité durables”, soit 10% de son enveloppe globale.

Vous pensiez qu’il fallait trouver le moyen de combattre le chômage de masse et permettre aux chômeurs de longue durée de se réinsérer sur le marché de l’emploi ? C’est 1 100 millions d’euros qui ne seront pas affectés, soit 5% de ce qui était prévu pour cette année.

Vous pensiez que les étudiants, les élèves et les professeurs étaient une priorité pour notre nouveau premier ministre ? c’est 904 millions et 692 millions, respectivement pour l’Enseignement supérieur et la recherche, et l’Enseignement scolaire qui ne seront pas déployés, contrairement à ce que le gouvernement avait lui-même imposé il y a quelques mois.

Il y a encore la Cohésion des territoires (737 millions), l’Aide publique au développement (742 millions), mais aussi les Sports et la vie associative (10% de leur budget), la Culture (204 millions), la Justice (328 millions) ou encore l’Immigration, asile et intégration (8% de leur budget) : c’est un plan complet de destruction des budgets des services publics.

Graphique du journal les Echos qui montre les missions budgétaires les plus touchées par les coupes du gouvernement.

Source : https://www.lesechos.fr/economie-france/budget-fiscalite/plan-deconomies-les-ministeres-les-plus-perdants-apres-les-coupes-de-bercy-2078153?xtor=CS4-6235

Concrètement, cela signifie que nos administrations et nos fonctionnaires ne seront plus à même de mener à bien leurs missions sur toutes ces thématiques. C’est la vie de nos quartiers, l’accès à nos droits et la préparation de notre avenir qui sont mis en danger.

Et pourtant, des solutions alternatives existent ! Lorsqu’on souhaite réduire le déficit budgétaire, il y a plusieurs chemins : creuser la dette publique (c’est ce que nous avons fait durant la COVID, par exemple), miser sur une croissance forte pour dégager plus d’impôts (on nous annonce le retour de la croissance chaque année, depuis les années 1980, sans qu’elle ne se réalise), couper drastiquement dans les budgets publics, c’est l’austérité que nous annonce le Gouvernement et qui pénalise tous les citoyens…

Mais il y a une autre voie, que Bruno Le Maire et Emmanuel Macron refusent catégoriquement : lever une contribution exceptionnelle. Les bénéfices records, la concentration du patrimoine, l’évasion et la fraude fiscale, les rapports successifs sur la concentration des inégalités sont autant d’éléments qui justifient la levée d’un nouvel impôt qui s’appuie sur les hauts patrimoines et qui permettent de rétablir une justice sociale pour notre pays. Et pourtant, le Gouvernement joue l’autruche, ou plutôt, défend les intérêts de la classe sociale la plus favorisée.

Ce drame doit s’arrêter, l’Etat doit agir et protéger. C’est ce que défend le groupe Ecologiste à l’Assemblée nationale, et votre députée, Eva Sas.

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