Mais que prétend-on résoudre ?
Le nombre d’amendes interroge. Sont-elles justifiées ou non ? On ne peut pas savoir. Mais on voit bien que ce système en train de se développer est contre-productif.
Je souhaite que ma position de députée permette de visibiliser cette incohérence. Nous devons montrer notre vigilance sur le comportement des forces de l’ordre à l’égard des jeunes, que l’Assemblée nationale est attentive à ce qu’il n’y ait pas de harcèlement. Ça exerce un contre-pouvoir et un contrôle nécessaires.
L’efficacité de la multiverbalisation de ces jeunes n’a pas de sens. Une policière m’a concédé que ça n’a avait un effet, qu’à l’arrivée à la majorité de ces jeunes. C’est-à-dire quand ils se retrouvent face à leur dette. J’ai rencontré à la fois les jeunes endettés et la police pour comprendre cette tendance à fortement verbaliser certains jeunes de nos quartiers.
Puis j’ai interpellé le gouvernement sur ce problème, à deux reprises, via une question orale et une question écrite. Je propose notamment l’effacement de la dette d’amendes en échange d’heures de travaux d’intérêt général (TIG) : le sujet n’est pas de gommer toute responsabilité juridique mais de l’a rendre acceptable et finalement, plus juste.
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https://basta.media/30-000-euros-de-dette-et-pas-encore-18-ans-quand-les-amendes-forfaitaires