Les enjeux de la transition écologique et de la lutte contre les dérèglements climatiques sont de plus en plus au cœur des préoccupations des citoyens et des élus. Ainsi, près de soixante élus écologistes, dont Aurélien Taché, Sandrine Rousseau et Benoît Hamon, ont préconisé la mise en place d’une fiscalité écologique et socialement juste sur l’usage des jets privés, des véhicules SUV et sur la livraison des colis, dans la logique du « pollueur-payeur ». Cette initiative est une réponse à l’urgence de la transition énergétique et climatique à laquelle nous sommes confrontés.
En effet, les transports en commun franciliens connaissent des besoins de financement sans précédent. Mais ces difficultés ne sont pas uniquement dues à la baisse de fréquentation liée au Covid-19 ou à la hausse des prix de l’énergie et des matières premières. Elles sont avant tout structurelles, et nécessitent une réponse adaptée et durable.
La transition vers des mobilités zéro carbone est incontournable pour lutter contre les dérèglements climatiques et les pollutions de l’air. Cela passe par l’abandon du système du « tout-voiture » et des véhicules thermiques, notamment dans les zones denses comme la métropole du Grand Paris. Pour y parvenir, il est crucial de garantir un service de transport collectif de qualité, accessible à tous, afin de sortir de la dépendance à la voiture. Les transports en commun doivent donc constituer une priorité absolue, avec un développement et un fonctionnement améliorés.
Retrouvez la tribune que j’ai signé avec près de soixante élus écologistes dans Le Monde :